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jeudi 22 avril 2010

EXPOSITION


Du 10 juillet au 15 aoùt, une exposition d'enluminures se déroulera à la chapelle de l'ancien hôpital, place Jean De Vienne.
Benoit Cazelles, enlumineur contemporain, présentera ses oeuvres.
Entrée libre.

HISTOIRE LOCALE..


Georges Bréhier ou la mairie par quiproquo.

Grande est la surprise des Honfleurais, quand Georges BREHIER, médecin certes de bonne renommée, est élu Maire par le Conseil Municipal le 17 mai 1929 : ce n’est pas lui qui menait la liste des candidats sortants, et pas un instant, au cours de la campagne électorale, n’a été évoquée l’éventualité que le Maire en poste, Joseph RAULT, puisse renoncer !
Pourquoi ce coup de théâtre? Et pourquoi Georges BREHIER ?

Il y a que Joseph RAULT, modeste 4ème Adjoint en 1925, est seulement devenu Maire le 23 février 1929, ayant alors remplacé Georges BRODELET, mort le 19 janvier.
Il y a surtout que le microcosme politique honfleurais se cherche un Maire de poids, afin d’essayer de reprendre le siège de Conseiller Général, perdu en octobre 1928 par BRODELET face au docteur DEBEYRE , Maire d’Ablon.
BREHIER est bien celui qu’il faut : il est médecin, comme DEBEYRE . Il est populaire, comme DEBEYRE : c’est lui qui, avec 1168 voix sur 1488 votants, est arrivé en tête de tous les candidats le 5 mai. Il dispose, mieux que DEBEYRE, d’un beau ‘carnet d’adresses.
Mais ceux qui élisent Georges BREHIER Maire le 17 mai 1929, le connaissent-ils bien ? Ont-ils bien mesuré la portée de leur vote ?


Il voit le jour le 20 septembre 1873, à Brest (29) où son père, Léon-Victor BREHIER, natif de Villedieu (50) est professeur au collège. Sa mère, Emilie-Louise, fille d’un notaire,Désiré-Louis FAQUE est née aussi à Brest.. Georges a un frère aîné, Louis, né à Brest également, le 8 août 1868. Un frère cadet, Emile, naît le 12 avril 1876 à Bar-le-Duc (55) où le père a été nommé Principal.
Bientôt la famille sera à Paris, car Léon-Victor BREHIER, agrégé de Grammaire en 1874, a été appelé à la tête du lycée JANSON-DE-SAILLY, rue de la Pompe… Contrairement à ses frères qui font des études littéraires, le premier sera agrégé d’histoire en 1892 et le second agrégé de philosophie en 1900, Georges fait médecine : Il obtient ses diplômes en 1899 et devient immédiatement médecin à l’hôpital d’Orbec.
Il épouse à Paris le24 avril 1900 la fille d’un bijoutier de l’avenue de l’Opéra, Suzanne CHEREAU, née le 19 janvier 1876 (75001), dont il aura trois enfants, Jeanne (1901), Pierre et Jean (1903).
Il est élu conseiller municipal, le 20ème sur 21, en 1904. Réélu en 8ème position le 10 mai 1908, il quitte pourtant Orbec en octobre 1909 pour ouvrir un cabinet à La-Rivière-Saint-Sauveur, où il gagne vite une réputation d’accoucheur hors pair. En 1910, il devient responsable de l’Assistance aux Nourrissons de la Rivière-Saint-Sauveur, fonction qu’il remplira jusqu’en 1947.
La Guerre de 14-18, où il côtoiera journellement la misère, la douleur et la mort, le marquera durablement : d’abord aide major, il est ensuite médecin-chef de train sanitaire, et enfin aide chirurgien de l’Ambulance Chirurgicale Automobile n° 16, auprès du chirurgien chef Georges DUHAMEL, qui obtiendra le Prix GONCOURT en 1918, et qui sera élu à L’Académie Française en 1935. BREHIER et DUHAMEL resteront en relation toute leur vie !

6 mars 1919 : Tout en continuant provisoirement de donner des consultations, le samedi, à La Rivière-Saint-Sauveur, Georges BREHIER transporte son domicile et son cabinet, à Honfleur, 1 rue de Grâce (aujourd’hui rue Delarue-Mardrus).
1920 : il s’installe définitivement au 44 de la rue des Capucins, dans la maison natale de Lucie Delarue-Mardrus, qui appartient à l’Hôpital…C’est un médecin au diagnostic sûr : il se taille rapidement une large clientèle, tant parmi la bourgeoisie que dans le menu peuple…Il est aussi médecin adjoint à l’Hôpital, où il prend en charge le dispensaire anti-tuberculeux …
Il n’est donc pas surprenant que des émissaires du Conseil Municipal viennent solliciter Georges BREHIER fin janvier 1929, bien qu’il ne puisse, quoique d’esprit laïc, être classé à gauche. Après deux de ses adjoints, GUILLOT et ROUGERIE, après deux conseillers municipaux, COURTOIS et RICHAUD, le maire, BRODELET, vient de mourir. Des Municipales partielles, pour 5 sièges, doivent avoir lieu le 17 février. Surchargé de travail mais aussi soucieux de l’intérêt général, Georges BREHIER accepte finalement de poser sa candidature.
L’élection n’est qu’une formalité, puisque personne ne s’oppose aux 5 candidats proposés par le Conseil Municipal en place. La seule surprise, s’il y en a une, c’est que c’est Georges BREHIER qui arrive en tête: il recueille 831 suffrages sur 962 votants (2012 inscrits). Le résultat est flatteur pour BREHIER et donne des idées à une Municipalité quelque peu désemparée depuis la défaite et la mort de BRODELET. N’est-il pas l’homme providentiel qui pourrait reprendre la barre et sauver le navire ?
Dans un premier temps et fort logiquement le Premier Adjoint, Joseph RAULT devient Maire et MORTIER, BANSSE, BERNIER et RANGUEN sont élus adjoints. Pour confirmer que le Conseil Municipal reste à gauche, le nouveau Maire déclare : « Je n’oublie pas que si je suis appelé à cette haute fonction, je le dois à la classe ouvrière qui m’a fait l’honneur de me désigner comme son représentant. »
Viennent les élections Municipales générales. La popularité de Georges BREHIER se confirme, il est une nouvelle fois devant. La Municipalité élue le 23 février revient solliciter Georges BREHIER : Dans la précipitation, elle lui offre de prendre le poste de Maire. Surprise et objections de l’intéressé, congratulations des solliciteurs, tout à leurs petits calculs électoraux. Nouvelles objections de BREHIER qui finit pourtant par décrire ce que pourrait être son programme, au cas où il accepterait la charge de Maire. On l’entend, mais on ne l’écoute pas : « Qu’il accepte ! Qu’il accepte !... Pourvu qu’il se charge de reprendre le siège de Conseiller Général, on veillera à la gestion de la Ville de Honfleur ! »


Voici donc Georges BREHIER élu Maire le 17 mai 1929. Il est épaulé, encadré, chaperonné par RAULT, BERNIER, BANSSE et RANGUEN. Doyen du Conseil Municipal, Robert HOMO félicite le nouveau Maire, avant de l’admonester : « Nous vous demandons, sans abdiquer pour cela aucune des prérogatives essentielles de vos fonctions, de ne pas nous ménager votre confiance et de suivre en cela l’exemple de vos regrettés prédécesseurs CHESNEAU et BRODELET ». Georges BREHIER prend enfin la parole : « …Nous devons assainir la Ville : c’est un devoir urgent. Si, quand vous êtes venus me solliciter, j’ai accepté de sacrifier ma tranquillité, c’est parce que je voulais contribuer à poser ce problème et trouver les meilleurs moyens de le résoudre… » Les propos sont aimables mais nets de part et d’autre : sont en présence des conseillers qui veulent la continuation de ce qui se faisait et un maire qui affirme ses intentions de ‘réforme’!

Maladresse ? Volonté de s’affirmer ? Georges BREHIER, non content de féliciter Henry CHERON, nommé ministre des finances le novembre 1929, exprime aussi sa joie de la nomination d’André TARDIEU, homme de droite, à la Présidence du Conseil. Le geste ne peut pas plaire à RAULT, pas plus qu’aux autres amis de feu CHESNEAU…
Dynamique et de fort caractère, Georges BREHIER prend à cœur sa nouvelle charge et multiplie les initiatives, pour améliorer les conditions de vie des Honfleurais :, remise en état des rues, amélioration de l’éclairage, travaux de réfection du Collège ALBERT-SOREL, projet de reconstruction de la Maternelle de la rue de la République, projet de transfert de l’Ecole de la rue Gambetta à la rue ALBERT Ier, dans l’ancien couvent des Augustines, achat du terrain de football du Mont-Joli, achèvement complet du Jardin Public, transfert du Dispensaire d’Hygiène Sociale à l’hôpital, convention avec l’Office Départemental des Habitations à Bon Marché pour la rénovation et la location de 16 appartements dans un bâtiment appartenant à la Ville depuis 1909 et situé rue ALBERT Ier…
Georges BREHIER est partout, voit tout, s’occupe de tout. RAULT ne dit rien. BERNIER est absent. Seuls BANSSE et RANGUEN sont au coté de Georges BREHIER que rien ne parait pouvoir arrêter dans sa course !
18 octobre 1931 : Il est facilement élu conseiller d’arrondissement, reprenant ainsi le siège qu’avait occupé Georges CHESNEAU. La voie semble dégagée, qui le mènera au Conseil Général, en 1934. On note pourtant qu’il n’a obtenu que 1471 voix, 17 de moins que son colistier Laurent MAUTOR, on note surtout qu’il n’a obtenu que 950 voix à Honfleur, contre 1168 aux municipales de mai 1929.N’est-ce pas là un premier signe de fragilité ?

C’est ce que pense en tout cas Robert HOMO, porte-parole des nostalgiques de l’ère CHESNEAU : le 9 décembre 1931, en Conseil Municipal, il interpelle longuement et brutalement Georges BREHIER : « j’entends critiquer des méthodes de travail qui par leur manque d’organisation conduisent au désordre et au gaspillage…Tout le monde commande sans que l’on puisse savoir à qui s’en prendre, car on ne trouve jamais d’ordres écrits, ce qui permet d’esquiver les responsabilités ».
Surpris par l’attaque, qu’il n’avait pas vue venir, Georges BREHIER ne répond que le 23 décembre : « Lorsque vous m’avez nommé Maire, veuillez vous en souvenir, dans quel état se trouvaient nos bâtiments communaux, les ruines que nous avons trouvées… J’avais deux politiques à suivre. La première c’était de laisser les choses en l’état et de continuer à vivoter tout en cachant le plus possible nos misères. La deuxième c’était d’envisager franchement la situation et de faire le nécessaire pour la modifier. Il m’a semblé que si la Ville m’avait donné une si importante majorité, si vous m’aviez imposé le devoir à la fois flatteur et redoutable de conduire les affaires municipales, c’est que vous attendiez de moi autre choses qu’un sommeil prudent… ». Ces paroles emportent provisoirement l’adhésion : tous les conseillers présents, même HOMO, votent la confiance à Georges BREHIER. Mais le mal est fait, Georges BREHIER a osé critiquer la gestion de ses deux prédécesseurs, ce qui ne peut qu’indisposer les plus anciens membres du Conseil Municipal, comme BANSSE, Adjoint aux finances, et jusqu’alors son plus ferme soutien avec RANGUEN : le pacte conclu en avril 1929 est définitivement rompu !...

Indifférent aux mises en garde et toujours plus soucieux de l’amélioration des conditions de vie des Honfleurais, Georges BREHIER se préoccupe maintenant du tout-à-l’égout et de l’adduction d’eau, même s’il sait l’opposition municipale prête à en découdre à la moindre occasion...
Ce ne sont plus que rumeurs en ville : Georges BREHIER et Charles RANGUEN font ils acheter, le 6 juillet 1933, la source PETIT, de la CROIX-HAURON, 125 000 francs, ils doivent se défendre de s’en être partagé une partie, et ils doivent défendre le bien-fondé de cet achat. Bref, tout est prétexte à polémique !
Georges BREHIER décide de crever l’abcès, à l’occasion des élections municipales partielles, organisées pour pourvoir au remplacement de 8 conseillers, décédés ou démissionnaires. Patronnant une « liste républicaine d’union » formée de 8 de ses amis, il déclare tout net :
« Depuis quelque temps, une agitation s’est manifestée en Ville, mes actes sont critiqués de toutes parts, cela au moment où il s’agit pour Honfleur d’intérêts vitaux : une nouvelle adduction d’au dont le besoin se fait sentir car le régime actuel est devenu insuffisant pour les mois d’été, un projet de tout-à-l’égout qui transformerait complètement la vie à Honfleur…Une liste s’est constituée, décidée, si elle est élue, à collaborer à la réalisation de ce programme…Si elle se trouve en minorité, je comprendrai votre verdict et je laisserai à un autre le soin de s’occuper des destinées de Honfleur. »
Les résultats du 8 octobre 1933 sont défavorables à Georges BREHIER : ses amis ne recueillent en moyenne que 398 voix, tandis que la liste suscitée par HOMO, RAULT et BERNIER en recueille 407 et que le trublion Paul DEMARAIS est seul élu avec 698 voix.
Adieu Mairie, adieu Conseil Général promis d’avance : fidèle à sa parole, BREHIER, imité par RANGUEN, démissionne immédiatement de son poste, non sans continuer de défendre sa gestion…
C’est ainsi qu’il va longuement polémiquer avec Edmond DUCHESNE et Georges BEAUMER, nouveaux Maire et Premier Adjoint, leur reprochant de ‘condamner ses errements de gestion et ses méthodes de travail’, « alors que tous les budgets qui ont été votés ont été respectés et qu’ils étaient inférieurs à ceux d’avant guerre. Les électeurs ont été trompés par des fauteurs de désordre qui cherchaient à assouvir des rancunes ou des ambitions personnelles, soutenus par une influence occulte. »
Bien évidemment, il n’est plus question qu’il se présente aux élections au Conseil Général en octobre 1934. Ceux qui étaient venus le chercher, avec l’espoir de le voir battre DEBEYRE, ne trouveront d’ailleurs pas de solution de rechange, DUCHESNE étant Maire depuis trop peu de temps, les plaies honfleuraises étant encore trop vives !


Rempli d’amertume, ni par ambition déçue, ni par amour propre blessé, mais par regret de n’avoir pu faire triompher un projet absolument nécessaire au bien-être des Honfleurais, Georges BREHIER se réfugie dans le travail, consultations et accouchements, toujours disponible pour assister le docteur Daniel EBRARD, chirurgien de l’Hôpital, prenant aussi en charge, en 1936, l’Assistance aux Nourrissons de Honfleur, poste qu’il tiendra jusqu’en 1956…
Il reste, certes, au conseil d’arrondissement jusqu’en octobre 1937, mais renonce alors à s’y représenter, laissant le siège à Georges BEAUMER…
Absent officiellement de la scène publique, il n’en est pas véritablement éloigné, puisque son épouse, Suzanne BREHIER, est présidente de l’Oeuvre des Cantines scolaires et qu’elle crée, avec l’aide de Jean LAZARD, la Goutte de Lait.
Vice-présidente en 1939 de l’Oeuvre du Colis du Soldat, puis de l’Oeuvre du Colis du Prisonnier, Suzanne BREHIER est nommée membre du Conseil Municipal par Arrêté Préfectoral du 28 mars 1941. Ce, sur recommandation de Edmond DUCHESNE !

Vient le temps de la Libération : tandis que Georges BREHIER multiplie les déplacements pour aider, soigner, panser, opérer les malades et les blessés, Edmond DUCHESNE est révoqué et remplacé par Albert PATIN. Le dévouement de Suzanne BREHIER se trouve alors reconnu, puisqu’elle est nommée adjointe le 27 octobre 1944.
Pour BREHIER, même s’il se réjouît de voir promue son épouse, seule compte l’injustice faite à DUCHESNE’, qui, s’il s’est certes accommodé du régime de Vichy, a aussi secouru et protégé beaucoup de Honfleurais et des plus humbles. En tout cas, c’est ce dont il est persuadé.
Aussi, quand arrivent les élections municipales de 1945, pas un instant il n’hésite : Malgré les vives polémiques de 1933, Georges BREHIER cautionne de son autorité morale la candidature de Edmond DUCHESNE en se présentant à ses cotés sur la liste de « concorde sociale-radicale-libérale » contre la liste « d’union patriotique républicaine et sociale de la Résistance » menée par PATIN. Chacune des 2 listes obtient 7 sièges le 29 avril. DUCHESNE arrive en tête avec 1689 voix, BREHIER en a 1562. Mais, c’est la liste PATIN qui obtiendra les 9 derniers sièges le 13 mai… Inéligible, DUCHESNE ne peut qu’être invalidé. Georges BREHIER, fidèle dans l’adversité, fait voter en conseil municipal le 29 juin 1945 une motion de protestation « contre l’atteinte grave portée à la souveraineté du suffrage universel par l’invalidation de l’élection triomphale de M. DUCHESNE »

Sujet de polémiques au début des années trente, Georges BREHIER est désormais l’homme du consensus , celui que l’on écoute et qui fait part de sa longue expérience, chaque fois qu’il s’agit de conclure une discussion. Les électeurs ne s’y trompent pas, qui le placent à la première place, tant aux municipales de 1947 avec 2203 voix, qu’à celles de 1953 avec 2333 voix.
Il connaît une vieillesse très active, puisqu’il continue de s’occuper du Dispensaire d’Hygiène Sociale et de l’Assistance aux Nourrissons jusqu’en 1956. La mort du docteur Joseph BEGLIN en avril 1949 le fait même devenir un moment médecin-chef de l’Hôpital…
Il connaît aussi une vieillesse semée de joies et de peines :
Comme son père et comme ses frères, il a la fierté d’être décoré de la Légion d’Honneur en 1951, au titre du Ministère de la Santé Publique.
Il perd ses deux frères, Louis le 13 octobre 1951 et Emile le 3 février 1952, des frères avec lesquels il était resté en relations constantes et dont il avait admiré la réussite, Louis ayant été élu à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1935 et Emile à l’Académie des Sciences Morales et Politiques en 1944.
Comble du malheur, il a la douleur de perdre son épouse, Suzanne, le 12 octobre 1955, alors qu’elle subissait une bénigne opération, à Deauville, des mains de son ami Daniel EBRARD
Les dernières années sont moroses, même si la maison de la rue des Capucins est le centre de la vie familiale, égayée par la présence de ses enfants et de ses 12 petits-enfants… Il est encore réélu au Conseil Municipal en mars 1959 mais ne fréquente plus guère les réunions, sauf dans les grandes occasions, par exemple en mai 1962, quand il reçoit la Médaille d’Honneur Départementale et Communale.
Alité depuis quelques mois, il ne se représente pas aux municipales de mars 1965 et meurt le 24 septembre 1965, entouré de l’affection de tous les siens, et de l’affliction de tous les Honfleurais.

Maire par quiproquo, car on le voulait Maire pour reprendre le Conseil Général, alors qu’il n’ambitionnait ni d’être Maire ni d’être Conseiller Général, Georges BREHIER rêvait seulement de moderniser Honfleur pour rendre la vie plus facile aux Honfleurais. Folle utopie que celle de l’adduction d’eau et du tout-à-l’égout. Utopie qui verra le jour seulement dans les années 60… Georges BREHIER aura eu le tort d’avoir raison trop tôt mais aussi la joie de voir le début de la réalisation de sa généreuse utopie, qui lui aura finalement coûté une carrière politique flatteuse !

Sources : -Presse locale.
-Délibérations du Conseil Municipal.
-Registres d’état-civil.
-Témoignage divers.
Remerciements particuliers à Maurice Delange et à Anne Rambaud, petite-fille de Georges Bréhier.


Didier Jourdan

CONCERT...

Le samedi 19 Juin à 20h30,aura lieu le concert de Jean-Jacques BRESSON à la chapelle de l'ancien hôpital, place Jean De Vienne
Prix d'entrée,5 euro au profil de la restauration des lieux.

PROMENADE - DECOUVERTE...


Le dimanche 30 mai, l'association organise une promenade découverte des communes de Fourneville et du Theil en Auge.
Rendez-vous à la mairie de Fourneville à 10h. Prévoir un pique-nique.

PHOTOS...

ELECTIONS DU BUREAU 2010...


Le nouveau conseil d'administration s'est réuni le 22 avril.
Ont été élus:
Président: Pierre JAN
Secrétaire:Danielle BOITEAU
Trésorier:Didier JOURDAN

Secrétaire chapelle: Marie-Claire RESSENCOURT
Responsable travaux: Claude RESSENCOURT
Responsable généalogie: Eric FORTIER
Photographe : Sandrine RONEY

Illustration ci-dessus : Membres du Bureau - Didier JOURDAN - Pierre JAN - Sandrine RONEY - Danielle BOITEAU - Eric FORTIER

RESULTATS D'ELECTIONS AU CONSEIL D'ADMINISTRATION...


12 personnes étaient à élire – 41 suffrages furent exprimés – 0 nuls. Ont été élus :
- Danielle BOITEAU (35 voix) – Claude CHICHERIE (36 voix) – Alain DEMANNEVILLE (36 voix) – Micheline DEMANNEVILLE (35 voix) – Alain DOREY (35 voix) – Eric FORTIER (28 voix) – Pierre Jan (40 voix) – Didier JOURDAN (38 voix) – Jacqueline LEMONNIER (24 voix) – Claude RESSENCOURT (38 voix) – Marie-Claire RESSENCOURT (41 voix) – Sandrine RONEY (39 voix).
- N’ont pas été élus : Léone CHILAUD (21 voix) – Jean Lionel DUVAL (23 voix) – Claire MORVAN (23 voix)
Illustration ci-dessus : Les deux nouveaux membres du Conseil : Jacqueline LEMONNIER et Eric FORTIER.

ASSEMBLE GENERALE 2010...

BILAN MORAL DE L’ASSOCIATION LES RACINES DE HONFLEUR

Section « Bulletins »
Au cours de l’année 2009 quatre bulletins ont été réalisés. Le premier en grande partie consacré à la généalogie, le second et le troisième à l’histoire locale et le dernier à la chapelle et à la présence des troupes belges pendant la Première Guerre Mondiale.
Depuis 1996, date de création de l’association 54 bulletins ont été réalisés et six spéciaux (Ablon – Barneville – Vasouy – Gonneville sur Honfleur – Saint Gatien des Bois – La Rivière Saint Sauveur).
Parallèlement chaque adhérent a pu recevoir le bulletin consacré à l’histoire de la commune de La Rivière Saint Sauveur qui comme les précédents a connu un réel succès. Le coût de l’impression fut supporté par la commune de La Rivière Saint Sauveur.
Une sortie a eu lieu sur la commune de Quetteville.
Après avoir découvert le bourg de la commune, Monsieur DUMONT, maire, nous a fait découvrir le haras du Mesnil Cordelier. Après un pique-nique à l’école communale, nous avons longé la voie ferrée à la découverte des sentiers qui composent cette belle commune.

Section « Chapelle de l’hôpital »
Travaux
Les deux vitraux de la chapelle furent restaurés par l’Atelier MAYEL de Honfleur. Un an fut nécessaire pour obtenir les subventions et le permis de construire.
Les fenêtres et les portes de la sacristie ont été placées.
Un contrôle et un entretien régulier a de plus lieu au moins tous les deux mois, nous avons pu ainsi résoudre quelques problèmes d’éclairage et de fuite d’eau.
Manifestations
Plusieurs manifestations ont eu lieu l’an passé à la chapelle de l’ancien hôpital.
Tout d’abord en mai dernier une délégation de la Ville de Visé (Belgique) est venue visiter la chapelle. La ville de Visé comprend l’entité de Richelle, dont l’église est dédiée à Saint Firmin. A l’issue de cette visite, un petit partenariat basé sur un échange d’information autour de ce saint a été conclu.
Ensuite la chapelle fut ouverte tous les dimanches de l’été de 14H00 à 18H00. Cette formule a connu un franc succès. Il est à déplorer que faute de bénévoles nous n’ayons pas pu ouvrir le phare.
Du 22 au 23 août s’est tenue une exposition sur Mère Marie du Saint Sacrement, dans le cadre du 65ème anniversaire de la Libération de la Ville de Honfleur. A cette occasion le phare fut ouvert.
Enfin le grand événement de l’année fut la Saint Firmin du 9 au 11 octobre avec l’exposition des dessins de Frère Thierry de BETHUNES de l’abbaye de Maredsous (Belgique) et le prêt par la commune de Marche en Famenne du bras reliquaire de Saint Firmin. C’est également à cette occasion que furent inaugurés les vitraux restaurés.

PROJET 2010
Section « Bulletins »
Quatre bulletins devront être réalisés, le premier sorti en mars est comme de coutume consacré à la généalogie, les deux autres devraient voir le jour en juin et en septembre et seront consacrés à l’histoire locale, quant au quatrième, celui de décembre, il concernera en grande partie la chapelle de l’hôpital.
Un travail est également en cours d’élaboration sur l’histoire de la commune de Pennedepie.

Par ailleurs, depuis un mois un blog fonctionne intitulé « lesracinesdehonfleur.blogspot.com », il permet à chacun d’être informé des manifestations organisées ou des changements de l’association.

Une sortie est prévue le dimanche 30 mai. Visite de Fourneville et du Theil en Auge.

Section Chapelle
Travaux
Un permis de construire a été déposé le 22 février dernier. Ce permis concerne la restauration du chœur des Dames, le dépiquetage des enduits intérieurs d chœur des Fidèles et la révision des drainages de descentes pluviales.

Manifestations
Tout d’abord une chorale viendra chanter samedi 24 avril à 17H30 à la chapelle de l’hôpital. Cette chorale vient bénévolement de Lorraine, il s’agit de la chorale Europa 2000 d’Audun le Tiche dirigée par Véra KLOSKA – Au piano Radka LUZZA.

Du 10 juillet au 15 août Benoît CAZELLES, enlumineur contemporain de Lisieux présentera ses œuvres dans la chapelle de l’hôpital. Un pourcentage sur les ventes sera reversé à la chapelle.

A la fin de l’exposition un concert sera proposé soit vers le 10 août.

Quant à la Saint Firmin, elle aura lieu du 8 au 10 octobre. Une exposition jeu concours sera proposée sur le thème « Connaissez-vous bien votre ville ? » Vingt photos présentant un détail de l’architecture honfleuraise seront présentées, aux Honfleurais de retrouver les endroits.
Ensuite et nous l’espérons une crèche sera réalisée et la chapelle ouverte le samedi 18 décembre et dimanche 19 décembre de 14H00 à 17H00.

Piste pour 2011
Tout d’abord, il serait souhaitable que l’Association participe au 150ème anniversaire de la Fête des Marins, en ouvrant la chapelle et le phare de l’hôpital. Un historique du phare pourrait être refait pour l’occasion.